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Green & IT
28 avril 2008

Les bonnes pratiques "écolos" des data-centers

1 - Mutualiser ses infrastructures

Pour réaliser des économies dans une démarche de respect de l'environnement, la virtualisation des systèmes est une bonne option, permettant d'augmenter le taux d'utilisation des serveurs. Et même si ceux-ci consomment alors davantage, la réduction de leur nombre génère un gain qui peut dépasser 50 %. Ce processus peut même être automatisé, par exemple, par l'outil Distributed Power Management de VMware. « DPM rassemble en temps réel les machines virtuelles sur certains serveurs, et éteint ceux qui ne sont plus utilisés », explique Sylvain Siou, directeur technique de VMware.

2 - Mieux gérer la climatisation des salles informatiques

En pratique, les systèmes de climatisation sont surdimensionnés afin de refroidir correctement les zones les plus chaudes. Il faudrait adopter une approche plus fine pour éviter les points chauds. Cela commence par l'alternance entre allées froides et chaudes, ces dernières concentrant les serveurs les plus denses. On peut également installer localement des petits systèmes afin de refroidir certains racks.

3 - Préférer la télésauvegarde au transport de cartouches

Que ce soit vers un site distant ou vers un prestataire extérieur, la télésauvegarde est écologiquement préférable au transport motorisé de traditionnelles cartouches à bandes. Le recours à la fibre est alors presque indispensable, ce qui ne pose aucun problème de coût si le site de sauvegarde est tout proche.

4 - Administrer et dépanner à distance

Qu'il s'agisse des PC ou des serveurs installés sur des sites distants, il est possible, grâce aux outils de télédistribution ou de prise de main à distance, d'éviter les déplacements physiques en réalisant à distance la plupart des opérations de mise à jour et de maintenance. Cette stratégie est en outre synonyme de gains de temps.

5 - Exploiter les mécanismes d'économie d'énergie des PC

Les PC récents intègrent tous des mécanismes de mise en veille de l'écran, du disque dur, voire de l'unité centrale. « Mais les utilisateurs désactivent ces mécanismes dans 45 % des cas », affirme Philippe Charpentier, directeur avant-vente Europe du sud chez Altiris. Leur réactivation régulière et systématique représente un effort important à l'échelle d'un parc. Cette tâche peut-être automatisée ou centralisée par de nouveaux outils d'administration. « De plus, il est envisageable de coupler cette gestion à celle des identités, afin par exemple d'éteindre les PC en fonction de l'emploi du temps des utilisateurs », explique Jean-Noël de Galzain, P-DG de Wallix.

6 - Réduire les besoins en ressources des logiciels

La profusion de puissance et de mémoire a relégué au second plan la nécessité d'optimiser les applications. Mais on constate aujourd'hui que les logiciels écrits en Java ou Ruby consomment deux à cinq fois plus que leur équivalent en C++, Perl ou Python ! D'autre part, la structure souvent monolithique des applications génère une consommation maximum, quand seulement 10 ou 20 % des fonctions sont sollicitées. « Sans doute demain faudra-t-il mener une réflexion dans le choix du langage et la façon dont on structure le code, afin de mieux exploiter les ressources et donc de réduire la consommation électrique », poursuit Jean-Noël de Galzain, tout en admettant qu'il s'agit d'une idée émergente remettant en cause le parc applicatif existant.

7 - Faire héberger les serveurs et applications

En matière d'économies d'énergie, les prestataires d'hébergement ou d'applications en mode SaaS (Software as a Service) sont bien plus avancés que la plupart des entreprises. D'autre part, ils mutualisent certaines ressources, telles que les alimentations principales et de secours, ainsi que les systèmes de climatisation.

8 - Impliquer les services généraux

Rien ne sert de faire des économies si elles ne sont pas quantifiées. L'implication des services généraux, par exemple dans un projet de consolidation et de virtualisation, permet de calculer un retour sur investissement qui inclura la réduction de la facture d'électricité, ainsi que celle de la taille des salles informatiques ou la puissance des systèmes de climatisation.

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